29/09/2015

Mongolie : Parc national de Terelj

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09/09/2015 - 12/09/2015
Après un bon petit déj. à notre auberge nous partons à 4, en compagnie de Guillaume, un Français. Sortir d'Ulan-Bator est vraiment interminable. La ville est très étendue.
Après deux heures de marche, la densité de maison est moindre. On fait une pause gâteaux, et on voit arriver deux autochtones ayant un peu de mal à descendre les quelques mètres de cailloux pour nous rejoindre. Des mecs bourrés ? Bien sur. Sans être trop agressifs, ils nous parlent en mongols. Évidemment on ne comprend rien du tout. Ils sont impressionnés par la pilosité de Jérôme. Le mongol est imberbe. Ils lui tirent les poils. On rigole bien. Une camionnette aux vitres teintées s'arrête, deux flics en descendent.

D'un coup nos amis changent de tête, ils ont peur. Finalement tout est rentré dans l'ordre, ils sont retournés chez eux finir leur bouteille de vodka et nous sommes repartis en direction de Terelj.
Au final on mettra la journée pour sortir d'Ulan-Bator, avant de dormir près de la rivière Tuul. L'endroit aurait été magnifique s'il n'était pas rempli de déchets !!! Fatigués, on fera avec pour ce soir. A la tombée de la nuit, on voit même des vaches manger les poubelles. Une bonne douche dans la rivière à 5°C et dodo.

La première nuit il fera 5°C, un avant goût de ce qui nous attendra plus tard.


On mettra deux jours et demi pour rejoindre le village de Terelj. Le chemin fut magnifique. De grandes vallées entourées de steppes culminant à 2000 mètres d'altitudes. Quelques nomades, avec leurs troupeaux de moutons, chèvres, yaks, ... Des paysages de rêves, un soleil au beau fixe, un calme absolu, fabuleux. Seul bémol, les nuits étaient fraiches. La dernière, le thermomètre indiquait -5°C. La tente, était remplie de givre même à l'intérieur.

Une fois à Terelj nous avons suivi la vallée qui descend vers Ulan-Bator.
C'est le coin touristique des alentours. Le week-end les citoyens d'Ulan-Bator viennent prendre un peu d'air frais dans ce coin. C'est rempli de ger (yourtes) bien alignés, propres, standardisés pour les habitués du béton.
Afin de ne pas marcher au bord de la route, pour revenir à Ulan-Bator, nous faisons du stop. 5 min plus tard nous sommes pris: mais moyennant finance, 10000T, 5€. En Mongolie, le stop est la plupart du temps payant.

Nous voila de nouveau de retour à Ulan-Bator afin de préparer la suite de l'aventure, le désert de Gobi.
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24/09/2015

Mongolie: Ulan-Bator

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31/08/2015 - 08/09/2015
Après une bonne nuit d’hôtel, on rejoint une auberge de jeunesse, 18000T, 9€, la nuit dans une chambre de 3. Le propriétaire est vraiment sympa. A première vue, on a hésité à rentrer. La rue et la devanture de l'auberge sont faites de bric et de broc: rue en terre et clôture en tôle et en bois
On passe 9 jours dans cette auberge. Nous rencontrerons un tas de routard ayant parcouru divers endroits de Mongolie. Neuf jours de repos et d'échange.
On fêtera même l'anniversaire de Julien, brésilien avec un magnifique gâteau Bob l'éponge !

La Mongolie est le pays ayant la plus faible densité au km². 3 millions de personnes en tout dont 1 million à Ulan-Bator.
Le centre ville se concentre autour d'une grande avenue, la Peace Avenue. Elle réunit les quelques buildings de la ville.
Les quartiers populaires sont fait de rue en terre, de palissades de tôle, de bois, de petites maison en briques ou de yourtes. La plupart ont l'électricité mais pas l'eau courante.
Au fait, en Mongolie on ne dit pas yourte mais ger. Yourte c'est en Russie.

La circulation au centre ville est un spectacle. Les mongols roulent à droite comme en France mais la plupart des voitures ont le volant à droite (du mauvais coté évidemment). Elles proviennent du marché d'occasion coréen. Ils changent de file sans regarder, ne respectent pas les passages piétons, les limitations de vitesse, .... Vous ajoutez à cela une utilisation continue du klaxon et ça vous donne un ballet chaotique mis en musique par Lucifer.

Ulan-Bator n'a rien de très attirant. Il suffit de 1 ou 2 jours pour la visiter. La ville fait partie des plus polluées au monde et ça se ressent. Suivant les endroits, c'est vraiment irrespirable. Autour de la ville la pollution est nettement visible mais aussi ressentie. Il suffit de marcher un peu au sud d'Ulan-Bator pour avoir le nez et la gorge qui piquent. Les vieux bus coréen crachent une fumée noire et les usines en pleine ville font de même.
Heureusement une fois en haut des steppes l'air est meilleur et la vue est magnifique. Seule la nappe de pollution gâche un peu ce paysage de carte postale.

Nos premiers jours à Ulan-Bator ont été consacrés à rassembler les papiers pour demander notre visa chinois. Ensuite on avait prévu de partir visiter le parc national de Terelj mais Jérome a été malade. Douleur abdominale, diarrhée, vomissement, une bonne tourista qui l'a cloué au lit.

Pourtant on a pas mangé de denrées trop exotiques. Juste de la viande, des légumes, des pâtes et du riz. Par contre, c'est sûr que l'hygiène n'est pas la même que chez nous. Au marché local, la viande est exposée sur une table à température ambiante. Les réfrigérateurs ne sont utilisés que pour avoir du soda frais ! Nos estomacs de citadins français ne sont pas habitués à tout ça.

Durant ces quelques jours ou Jérôme récupérait, avec Seb on a pû goûter aux mets locaux:
 - kuushur : raviolis frites garnis de viande,
 - tsuivan : petites nouilles carrées accompagnées de légumes et de viandes
 - toutes sortes de viandes : mouton, bœuf, porc
Leur cuisine n'est pas très raffinée. Ça manque de sauces, c'est souvent un peu sec. Par contre les parts sont vraiment généreuses. Les assiettes sont grandes et bien garnies. Un plat de résistance suffit à nous rassasier.
J'ai moi aussi eu quelques problèmes de digestion mais en arrêtant la viande tout est rentré dans l'ordre. Me voilà végétarien pour un petit moment.

Le cout de la vie à Ulan-Bator n'est pas trop élevé pour nous européens. 1€ vaut 2200T. Les auberges coutent entre 10000 et 20000T. Un repas au resto entre 5000 et 20000T.
 Par contre les fruits et légumes ainsi que les produits importés (fromages, pâtes, gâteaux, café, ...) coûtent plus cher qu'en France.

Comme dans la plupart des grandes villes les grandes enseignes de fastfood sont présentes : kfc, pizza hut, ... Mais pas de Mac D... !!! Une demi "bonne nouvelle" !
Dans les rues il y a des vendeurs ambulants avec pour la majorité des pignons de pins, bonbons, snickers, mars ,....

Certains quartiers sont vraiment sales. Les mongols jettent leur poubelle n'importe où. Quand ils boivent une canette, mangent un gâteau ou un fruit ils ont le désagréable réflexe de jeter les emballages par terre.

Visa chinois en poche, nos partons à pied d'Ulan-Bator par les steppes direction le parc national de Terelj à 60km.
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19/09/2015

Mongolie : Sur la route d'Ulan-Bator

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30/08/2015

En descendant du bus à la frontière mongole, près de Kyakhta nous sommes harcelés par plusieurs chauffeurs de taxis. Ils essaient de prendre nos sacs pour les mettre dans le coffre de leur voiture.
On observe, on discute 5 minutes et on choisit une femme avec une voiture qui semble pouvoir faire quelques centaines de kilomètres sans tomber en panne.

1400 roubles, 20€ par personne, pour rejoindre la capitale. Nous voilà embarqué par une femme au lunette Gucci, dans une voiture japonaise bling-bling avec volant à droite alors que les véhucules roulent à droite comme en France.

A la frontière, il y a plusieurs voitures devant nous. Les douaniers russes vérifient chaque véhicule, inspection du moteur, du coffre et de l'habitacle. Ensuite ils vérifient nos sacs rapidement. Le douanier qui ne parle pas anglais nous dit avec son accent russe  : sunbox, sunbox. On ne comprend pas bien. Sunbox pour quoi faire ?
5 min après, une femme parlant anglais arrive. Elle nous demande si on a des armes, une medecine box, ... On réponds non alors que Jérome à une pharmacie pour soigner 200 personnes. Elle nous croit et ne vérifie pas.
En fait le douanier russe voulait dire medicine box et pas sunbox mais avec son accent on avait mal compris.

1 heure plus tard, la frontière russe est passée et nous roulons en direction de la frontière mongole.
Même rituel, vérification des sacs, ... 100 roubles et un tampon plus tard on est en Mongolie.

Le passage de la frontière, aura été long et fastidieux, 2 heures pour passer les postes russe et mongol. En ce moment les Français sont exemptés de visa pour un séjour de moins de 30 jours. Ça nous aura permis de ne pas passer par la case ambassade de Mongolie en Russie avant de se présenter à la frontière.

Juste après la frontière je change mes derniers roubles contre des devises mongoles au marché noir. 1 rouble pour 30 tugrik, 1€ pour 2200 tugrik.
La route jusqu'à Ulan-Bator est goudronnée mais aussi mauvaise qu'en Russie : bosses, trous, ...
On mettra 5 heures pour faire les 300 km jusqu'à la capitale. Chaque voiture qui nous double klaxonne. Il n'y a pas beaucoup de trafic mais doubler un camion avec un volant à droite n'est pas chose facile.
La solution qu'utilise tous les mongols est simple : je vois rien et je m'en fous, je me décale sur l'autre voie et advienne que pourra !
On passe plusieurs fois à quelques centimètres de la catastrophe.

Sur la route de ce merveilleux voyage, on s’arrêtemanger dans un guanz. Un fast food à la mongole. Heureusement il y a des photos.
Aucun burger, juste des plats mongols à base de viandes, riz, nouilles, légumes, raviolis, ...
Pour 5000T, 2.5€, on mange vraiment bien, les parts sont généreuses et mes nouilles avec de la viandes et des légumes étaient plutôt bonnes.

Arrivé à Ulan-Bator, on demande à notre chauffeur de nous laisser au centre ville afin de trouver du wifi et une auberge de jeunesse. Elle nous laisse à la gare de bus "Dragon Center". On croit être au centre ville mais pas du tout. On doit crapahuter 5km à pied pour rejoindre le centre ville.

Sur la route pour rejoindre le centre ville il y beaucoup de voitures, ça roule n'importe comment, c'est l'anarchie. On comprend maintenant pourquoi elle a fait mine de pas comprendre notre requête et nous a laissé à 5 km du centre ville.

Le trajet de Ulan-Ude  - Ulan-Bator nous aura couté : 2000 rb, 30€
Bus Ulan-Ude  - Kyakhta : 500 rb
Taxi Kyakhta - Ulan-Bato : 1400 rb
Taxe frontière mongole : 100 rb

A la recherche d'une auberge pour la nuit, un gérant d’hôtel nous interpelle en anglais:
- "cheap night, come guys".
On discute avec lui, il nous propose 60000T, 30€, la nuit. Il est 21h. On est fatigué de chercher. On accepte.
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15/09/2015

Russie : Irkoutsk - Mongolie

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Irkoutsk - Mongolie

28/08/2015 - 29/08/2015
On arrive à 23h00 à la gare routière d'Irkoutsk. Une nuit à attendre les départs de bus du lendemain.

La route jusqu’à Ulan-Ude est chaotique comme toutes les routes russes que nous avons emprunté : bosses, trous, portions sans goudron.
Un trajet de 100km peut facilement prendre 2 heures.

En arrivant à Ulan-Ude, à 16h, la plupart des gens sont typés mongols, nous voilà en Asie !
On passera la nuit dans un hôtel où l'on paye à l'heure. Un hôtel de passe ? aucune p... le soir où l'on a dormi, pas un bruit, pourtant on était samedi soir.

On se lève aux aurores pour prendre un bus jusqu’à Oulan-Bator. Malheureusement le bus direct pour Oulan-Bator est plein. On suit l'itinéraire de repli qui consiste à prendre un bus jusqu'à Kiakhta, la dernière ville avant la frontière mongole puis un taxi pour passer la frontière et ensuite un bus jusqu’à  Oulan-Bator.

Le minibus qui nous amène jusqu’à Kiakhta (500 roubles, 7€) est plein mais le chauffeur nous prend quand même. on monte devant avec lui. Ce sont les meilleures places, on est pas trop secoué et on voit le paysage.
On mettra 2h30 pour faire 200km.
Cerise sur le gâteau, il nous laisse devant la frontière ! En descendant on est harcelé par plusieurs taxis qui veulent nous amener directement à Oulan-Bator.
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11/09/2015

Russie : Lac Baikal - Ile Olkhon - Khuzhir

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Lac Baikal - Ile Olkhon - Khuzhir

26/08/2015 - 27/08/2015
Il y a des minibus toutes les deux heures de Irkoutsk vers Khuzhir. On a pris celui de 10h, 500 roubles.
A l'entrée du minibus le chauffeur nous demande de payer 100 roubles pour les bagages. Et oui ! Le chauffeur se fait de l'oseille sur les touristes et en plus il est antipathique, râle et range nos sacs comme un bourrin ! Le voyage commence bien.
On monte dans le minibus Hyundai, 18 places très inconfortables. Nous voila en route pour 300km.
Les routes sont vraiment mauvaises, nids de poules ou plutôt nids de dinosaures, bosses.
Le chauffeur roule comme un fou, à l'arrière du bus ça secoue vraiment fort.

Aprés deux heures de route, la première panne arrive, du liquide sort de l'arrière. On s'arrête, le chauffeur est énervé. Il balance une nouvelles fois nos sacs pour attraper sa caisse à outils. La tension commence à monter car il maltraite nos sacs. Son bus est panne, c'est de sa faute ! Il roule comme un demeuré sur une mauvaise route !
Trois pannes pendant le trajet! Son minibus chauffe et on est obligé de s'arrêter pour remettre de l'eau régulièrement.
Pour mettre un peu plus de piquant, certaines portions de route sont en terre. Une fois sur l'ile d'Olkhon plus que de la piste. Mais ça ne fait pas peur à notre chauffeur qui roule à fond, il se croit sur le Paris-Dakar, dans les virages on dérape !

C'est le pire trajet que nous ayons fait, et en plus on a payé pour ça.
En arrivant près du lac Baikal, on commence à voir de la brume avec une odeur de fumée très forte. En fait, le vent a transporté la fumée provenant des énormes incendies de la région d'Ulan-Ude. L’atmosphère est presque irrespirable. Ajouté à cela les détritus jetés au bord de la route et un voyage difficile. Nos premières impression de Sibérie ne sont pas terribles.


17h30, après 7h30 de minibus, on arrive à Khuzhir en vie, mais avec une colère intérieure à éclater la gueule de ce chauffeur. Mais notre petite sagesse a pris le dessus et on est parti sans un mot.

L’atmosphère sur l'ile est vraiment enfumée, on ne voit pas à 100 mètres. On avait l'intention de randonner 4 jours sur l'ile mais ça sera pour une prochaine fois.
Après avoir lu "Dans les forêts de Sibérie" le récit autobiographique de Sylvain Tesson, c'était le seul endroit de Russie que j'avais vraiment envie de visiter, la déception est immense.
On est resté deux nuits. La ville de Khuzhir n'a rien de très  intéressant. Du coup on est allé se baigner dans le lac Baikal qui n'est pas si froid, 10°C environ et on a visité un petit site chamanique.

On est reparti le 27/08/2015 à 17h pour Irkoutsk afin de prendre un bus pour Ulan-Ude.
Le prix du minibus était de 800 rb, 300 rb de plus que l'aller mais cette fois il était confortable et le chauffeur était sympa.
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07/09/2015

Russie : Transsiberien

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Transsibérien Moscou-Irkoutsk

22/08/2015 - 26/08/2015
Le wagon est divisé en plusieurs compartiments de 6 couchettes: 2 dans la longueur et 4 dans la largeur. Les couchettes mesurent 160cm de longueur et 80cm de hauteur. On est aussi bien que Chabal dans une mini cooper !
On a réservé des billets 3eme classe. Cette fois on n'a pas fait l'erreur de ne prendre que des places en haut. On a pris 2 places en bas et une en haut. ça va nous permettre de nous assoir et d'avoir une petite table pour manger. Avec les places du haut impossible de s'assoir, c'est position fœtus tout le long du voyage.

Après la vérification de nos passeports et de nos tickets on monte dans le wagon n°4. Pour accueil nous avons droit à une odeur de pieds mélangée avec celle du mouton. Cette fois-ci, on ne fait pas partie de ceux qui sentent mauvais. On sort de la douche. Bien sur, après trois jours ça ne sera plus le cas !
Dans le wagon, que des russes, pas un étranger, ni même une personne qui parle anglais.
Notre russe se limite à trois mots : bonjour, au revoir, merci. Difficile de faire conversation.
Nos échanges avec les russes se sont résumés à des sourires et des spasiba (merci).

Nous avons quand même sympathisé avec le gars qui dormait en face de moi. Il revenait de l'océan arctique. Il m'a expliqué tout ça avec ses photos et vidéos. Il m'a même donné un petit ours en acier pour souvenir. Merci !

L'ambiance est calme, les gens parlent doucement et personne ne se bourre la gueule. Seulement quelques uns boivent des bières. Le mythe de la vodka dans le transsibérien s'écroule.

Le train fait pas mal d'arrêts qui durent de 5 à 55 min suivant les gares. Les longs arrêts sont l'occasion de se dégourdir les jambes et d'acheter à manger et à boire. Sur le quai, des vendeurs à la sauvette et des petites échoppes ouvertes 24/24 qui vendent de tout: boissons, sandwiches, souvenirs, vaisselle, ...
A la gare de Iekaterinbourg, on est sorti prendre l'air frais pendant quelques minutes. L'air était même glacial, il faisait 2°C à 17h en plein mois d'août ! Heureusement la température s'est réchauffée au fur et à mesure. A l'arrivée à Irkoutsk il faisait 17°C à 3h du matin.

Durant ces 3 jours de train on a beaucoup dormi, les couchettes sont plutôt confortables. Le trajet est vite passé.
On est arrivé à Irkoutsk le 25/08/2015 à 21h26 heure de Moscou mais en réalité c'était le 26/08/2015 2h26. On n'a pas trop fait attention quand on a pris nos billets mais les horaires étaient donnés à l'heure de Moscou la gare de départ ! Autre pays autre code.
On a passé la nuit à la gare et à 6h du matin, au lever du jour, direction la gare routière pour prendre un bus vers Khuzhir sur l'ile d'Olkhon au lac Baikal.

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04/09/2015

Russie : Saint Peterbourg - Moscou

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Saint petersburg

11/08/2015 - 14/08/2015
Voila 3  jours qu'on vagabonde près de la frontière entre la Finlande et la Russie en attendant le jour d'entrée de notre visa russe.
Le 11/08/2015, 18h on rentre dans la station service de Vaalimaa (Finlande) afin d'attendre le bus.

1h20, il arrive, on a pas dormi. A son arrivée, on demande au chauffeur s'il parle anglais, il répond non d'un signe de la tête. On est tout de suite dans l'ambiance russe. On lui demande si on peut acheter un ticket pour Saint Petersbourg, il nous regarde, réfléchit, et prend son téléphone.
On ne comprend pas bien, est-ce un oui, un non? Est-ce qu'il téléphone pour nous?
Ou bien est-ce personnel?
Le russe n'est pas très coopératif à la première rencontre.

Finalement il nous passe le téléphone et nous achetons le billet avec une opératrice qui parle un peu anglais.
Le bus c'est la classe, écran multimédia à chaque siège, café, thé gratuit.
On passe la frontière facile, on descend au poste frontière finlandais et russe. Un tampon russe et nous voilà en Russie.

Arrivée à 5h du matin à Saint Petersbourg. On se balade dans la ville au petit matin, c'est calme et joli, quel bonheur !

A 18h, le groupe est au complet. on récupère notre troisème pote, Sebastien dit "rascasse".
Pour rentrer dans le hall des arrivées à l’aéroport tout le monde doit passer sous le portique de détection, comme pour un embarquement aérien. Ce sera comme ça dans toutes les gares de train et de métro. On doit automatiquement se faire irradier aux rayons X !

Trois jours à Saint Petersbourg. On visite, c'est plutôt joli, mais ça reste une grande ville : bruyant, pollué, trop de monde ! On est allé au  musée de l'Ermitage, 4 heures plus tard, on est ressorti fatigué et un peu déçu pour ma part. Je ne voulais pas y aller, j'ai fait l'effort mais ça ne m'a pas plu. Toutes ces œuvres pillées derrière une vitre c'est décevant. Elles seraient beaucoup plus belles dans leurs lieux d'origine.

Le plus beau spectable à St Petersbourg, ce sont les filles. Les plus belles filles de Russie ce n'est pas une légende.
Elles ont une façon particulière de regarder les hommes, elles vous dévisagent sans baisser le regard, comme un videur de boite. Un peu déroutant au début, mais en fait tous les russes font comme ça, homme comme femme.

L'auberge dans laquelle on a passé nos 3 nuits possédait une belle cuisine, du coup on s'est fait de belles bouffes (raviolis, salades, fajitas, ...) arrosées de bières et de vodka pour mes compatriotes.
Les russes présents à l'auberge cuisinent très gras. Ils font fondre des morceaux de lards et ensuite font frire des patates dedans !

Moscou

15/08/2015 - 22/08/2015
Pour aller à Moscou, on prend le train en 3eme classe. C'était un train couchette et on avait des places en haut. longueur 160cm et hauteur 80cm,  très petit pour notre gabarit. Position fœtus requise.
Dans chaque wagon il y a 2 hôtesses, de l'eau chaude et du 220V. C'est plutôt propre. Les toilettes sont en métal. Sur chaque couchette des draps et une serviette propre.

Le trajet a duré 10h pour 700km, certains arrêts dure 55 minutes. On a dormi, ce fut rapide. Avant l'arrivée, les hôtesses sont venues chercher nos draps. Cool ! car il n'y a rien qui annonce les stations !

A l'arrivée à Moscou on galére pour sortir du quai et trouver le hall de gare. Tout est écrit en russe et la gare n'est pas au bout du quai.
Finalement banco et on retrouve notre pote moscovite Nian.

On a passé une bonne semaine à Moscou. Il faut dire que son appartement est vraiment sympa.
On a fait nos bons petits touristes. Visite de la Place Rouge, du Kremlin, des parcs. L'avantage
d'être avec quelqu'un qui connait la ville c'est qu'on a pu découvrir des coins sympas: un magnifique parc rempli de pommiers sauvages, le marché local avec ses poupées russes, un festival de jazz, un fastfood russe à base de patates, un resto géorgien succulent, ...

Le temps n'a pas été clément, certains jours il a  fait 14°C. Ça nous change pas trop de la Finlande.
L'hiver certains parcs sont transformés en patinoires géantes. Il y a même des pistes de saut à ski en plein Moscou ! C'est dire si l'hiver est rigoureux.

Les stations de métro sont vraiment magnifiques, ça change de Paris ou Marseille. Par contre ça pue comme à Paris. La plupart des rames sont vraiment vieilles et ça secoue pas mal.
Les gens sont vraiment polis, quand une personne âgée rentre il y a au moins une personne qui se lève pour lui laisser sa place. Par contre sur la route c'est différent. Une fois en voiture ils se transforment en pilote de rallye. Ils roulent très, très vite, même en ville, ne s'arrêtent pas au passage clouté. C'est vraiment dangereux, surtout au vu de l'état catastrophique de certaines voitures.

A la différence de Saint Petersbourg la plupart des enseignes, menus, noms de rue, ... ne sont écrites qu'en cyrillique. Obligé d'apprendre la prononciation des lettres. Mais même en sachant les dire correctement on ne comprend toujours pas leur signification.

Comment est le russe ?

buveurs de vodka ?
pas trop, je n'ai pas vu de mecs bourrés avec une bouteille de vodka à chaque coin de rue. Les mecs les plus bourrés que j'ai vu c'est Seb et Jérome la veille de notre départ.

Antipathique ? au premier contact oui, une vrai gueule d'enterrement, on a l'impression de le faire chier mais ensuite si on est souriant il se déride un peu. Un soir à St Petersbourg, on fait les courses dans une petite supérette. En voyant la bouteille de vodka, la caissière commence à nous parler en russe. On comprend qu'il faut acheter de la nourriture avec la vodka. En voyant nos gueules désabusées, elle se lève et va nous chercher un morceau de lard. On se regarde un peu médusé mais on l'achète, on verra bien. En fait c'est du lard avec du sel et du poivre. C'est pas super bon mais c'est pas à gerber. Jérôme le plus réticent, à priori, est celui qui a le plus apprécié .

Il ne parle pas anglais ? vrai, même pas une syllabe. De plus il ne fait pas un effort. Sorti de quelques endroits touristiques tout est en cyrillique et personne ne prononce un mot d'anglais. On pourrait croire qu'ils sont anti-américains, mais c'est juste pour la langue alors. Ils ont Mac Do, des burger kings, des snickers/mars/twix dans toutes les villes comme en France, la malbouffe est partout !
Ils portent des t-shirt Nike, des chaussures de basket et écoutent les mêmes musiques anglophones que nous. La mondialisation l'a emporté sur le communisme !

Avec un change à 70 roubles pour 1€, c'est un pays bon marché. Pour juger, voici quelques denrées universelles : kebab 120 roubles 1,50€, bouteille de soda 50cl 50 roubles 0,80€, café 100 roubles 1,40€, bière 50cl 60 roubles 0,85€.

Pour réserver nos billets Moscou-Irkoutsk, on est passé par le site tutu.ru, c'est trente pourcent moins cher que les autres sites. Le billet nous a couté 7500 roubles (100€) pour 5000 km.
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